La pandémie du coronavirus a des impacts sanitaires et économiques certains. Pourtant, vue sous un angle « d’intelligence positive », nous pouvons souligner des effets positifs inattendus aussi bien sur la planète que sur nos modes de vie. À commencer par la réduction drastique de nos émissions de gaz à effet de serre et la mise à l’arrêt de notre course effrénée contre la montre.
Décidément, les effets de mode semblent indéniablement liés aux époques. Ce qui semblait marginal hier est tendance aujourd’hui et a de fortes chances de redevenir ringard demain. Dans les années soixante, tout le monde rêvait des années 2000 et aujourd’hui, une bonne partie de la population mondiale exprime une certaine nostalgie des sixties. Ainsi, le phénomène de la mode semble caractérisé par un éternel recommencement avec, toutefois, une certaine mise à jour permettant d’éviter les effets de rengaine.
Voici une course colorée, fun et très visuelle qui s’inscrit dans le prolongement du Happy Tour, la chanson-clip de Pharell Willians, génératrice de bonne humeur et qui a contaminé le monde avec près de 300 millions de vues sur Youtube.
Rappelez-vous l’ambiance des rues et l’effervescence médiatique en France au lendemain du 12 juillet 1998 ! Rappelez-vous les expressions de joie d’une nation qui gagne. Un sacre pour l’équipe de France de football, championne du monde, mais aussi pour toute une population qui se trouve soudée autour d’un bonheur partagé et d’un sentiment de fierté d’appartenance. Des sentiments intenses que le monde entier pouvait nous envier en ces moments-là. Aujourd’hui, ces images ne sont plus qu’un vague souvenir à tel point que l’on se demande si elles ont bien pu exister.
Reconnu comme l’un des leaders du Lean Startup (Startup agile) et auteur du best-seller Running Lean et du Lean Canvas (Business Model optimisé pour les Startups), Ash Maurya a fait une escale à Euratechnologies à Lille le 16 octobre 2013 pour partager son concept avec les entrepreneurs du pôle dédié aux nouvelles technologies.
Jamais un style d’époque n’a collé aussi bien à l’actualité ! La mode vintage fleurit un peu partout dans le monde et les boutiques parisiennes dédiées à cette niche sur Châtelet les Halles ne désemplissent pas. On y trouve des chemises grand-père, des débardeurs de l’époque, des shorts en jeans, les fameux gilets abandonnés depuis trois bonnes décennies, des robes bariolées et moult accessoires et habits proposés à partir de 8 euros. Comment ces produits sont-ils devenus tendance ? Qu’est-ce qui permet de les proposer à des prix aussi bas ?
Lors d’une analyse sur le profiling graphique réalisée en 2008 par kayak, agence de communication à Lille, les comportements qui prédominaient à l’époque, sur huit profils recensés, étaient les « écolos », représentant les personnes sensibles aux problèmes environnementaux pour 20%, les « technos », illustrant les férus du multimédia pour 18% et les « jouisseurs », désignant 14% de la population interrogée qui déclare céder aux impulsions du moment.
L’enjeu de toute campagne de communication aujourd’hui est de braver la prolifération de l’information ambiante pour sortir du lot et être visible pour espérer être lu ! De nombreuses campagnes de publicité et design de supports sombrent dans le formatage du présent. Le benchmarking des créatifs amène, le plus souvent, ces derniers à frôler le plagiat et à reproduire le même style en vogue sur le marché. Obnubilés par une surenchère graphique, ils essaient de faire mieux pour offrir plus de visibilité à leur création. Mais souvent, en confirmant la tendance graphique du moment, leur concept est finalement noyé dans la masse.
Fin 2012, toute la planète avait les yeux rivés sur le 21 décembre, histoire de vérifier la thèse des Mayas sur la fin du monde. Quelle catastrophe peut-on imaginer plus grande pour accaparer l’attention et marquer l’histoire de l’humanité ? Aucune ! Et pourtant, une semaine plus tard, le monde fêtait le réveillon 2013 en se tortillant sur Gangnam Style, le tube qui a crevé le plafond du milliard de vues sur Youtube. À quelques jours près, la fameuse fin du monde des Mayas était bel et bien passée aux oubliettes. C’est dire à quel point tout va trop vite aujourd’hui. Certaines histoires mettent du temps à s’effacer, comme l’affaire DSK subtilement entretenue pour nourrir les choux gras des médias et de quelques hommes politiques, mais la plupart des événements marquants sont de plus en plus soumis à cette terrible loi. Celle de l’éphémère qui se prononce comme « l’effet mer » illustrant ces sculptures sur le sable qui s’effacent au moindre passage des vagues.
C’est le terme en vogue depuis la rentrée 2012 ! En opposition à l’outbound marketing, désignant les actions de communication et de publicité traditionnelles, l’inbound marketing représente toutes les actions permettant de séduire les internautes par des contenus.
Que nous réserve le web pour les années à venir ? quelles sont les tendances qui trahissent nos futurs comportements avec la toile ? que se passera-t-il après le web 2.0 ? de nombreux spécialistes, experts et blogueurs se sont intéressés à ces questions. Plusieurs analyses semblent dépassées par les évolutions actuelles parce qu’elles datent déjà de plus de deux ans, ou se projettent sur une vision trop lointaine pour nous offrir un cadre opérationnel dans l’immédiat. Une des plus récentes est éditée dans l’ouvrage « Comment le web change le monde » de Dominique Piotat, analyste à la Sillicon Valley et Francis Piscani, journaliste.